Retracerl’itinĂ©raire d'un soldat n'est plus le "parcours du combattant" d'il y a quelques annĂ©es ! GrĂące aux nombreuses archives numĂ©risĂ©es, on peut espĂ©rer retrouver des informations facilement. NĂ©anmoins, les sources sont nombreuses, et trĂšs diffĂ©rentes selon les Ă©poques. Dans tous les cas, la mĂ©thode est la mĂȘme.

Le chiffre apparemment diffusĂ© par la DGSE de 28 000 pertes dans l'armĂ©e russe n'est pas dĂ©fendable. Outre le fait qu'il relĂšve d'un simple copiĂ©-collĂ© des communiquĂ©s du MinistĂšre de la DĂ©fense ukrainien, il ne rĂ©siste pas Ă  une analyse factuelle de la rĂ©alitĂ© du terrain. Les pertes russes reprĂ©sentent environ 15% des pertes ukrainiennes en chiffres absolus et 50% en proportion, en tenant compte du fait que les Russes se battent Ă  un contre trois sur le sol ukrainien. Nos services de renseignement semblent devenir adeptes des comptes fantastiques; sont-ils en train d'adopter les mĂ©thodes des services britanniques ou amĂ©ricains au moment de la guerre d'Irak de 2003? La Russie a perdu 28 000 soldats en trois mois de guerre en Ukraine, selon les estimations de la DGSE, les services de renseignements extĂ©rieurs français, confie un agent. “C’est une vĂ©ritable bĂ©rĂ©zina”, ajoute notre source. Georges Malbrunot Malbrunot May 23, 2022 Georges Malbrunot est un journaliste rĂ©putĂ©. On a par consĂ©quent du mal Ă  comprendre comment il peut produire un tweet comme celui que nous reproduisons ci-dessus. Passons sur le choix d’une image non circonstanciĂ©e avec des vĂ©hicules militaires et un cadavre dans la neige la guerre d’Ukraine s’est passĂ©e essentiellement, depuis le 24 fĂ©vrier, en pĂ©riode de fonte des neiges et au printemps. Non, l’élĂ©ment surprenant, c’est l’affirmation selon laquelle des pertes russes s’élevant Ă  28 000 soldats serait un scoop fondĂ© sur une information confidentielle d’un contact Ă  la DGSE. En effet, Monsieur Malbrunot ne semble pas se rendre compte que son contact s’est moquĂ© de lui les services français visiblement font du copiĂ©-collĂ© Ă  partir du site du MinistĂšre de la DĂ©fense ukrainien qui annonce, Ă  la date du 22 mai 2022, “29 000 Russes liquidĂ©s”. Au passage, on remarquera comme la langue fasciste – ce que Viktor Klemperer appelait Lingua Tertii Imperii – a pĂ©nĂ©trĂ© jusque dans les bureaux ministĂ©riels de Kiev. La reprise pure et simple des chiffres ukrainiens depuis le dĂ©but de la guerre n’est pas quelque chose de nouveau. En tout cas dans les mĂ©dias occidentaux ou dans les textes produits par des think tanks. J’ai cessĂ© d’utiliser, par exemple, les donnĂ©es de l’ISW amĂ©ricain quand j’ai vu qu’ils ne croisaient pas les sources ukrainiennes avec des sources russes ou des sources indĂ©pendantes sur le terrain. Mais il est bien plus choquant encore que nos militaires et nos services de renseignement ne fassent rien de diffĂ©rent. DĂ©but mai, un gĂ©nĂ©ral français parlait de 20 000 pertes russes aux troupes qu’il inspectait. Aujourd’hui, la DGSE parle de 28000. Dans les deux cas, il s’agissait d’un copiĂ©-collĂ© des communiquĂ©s du MinistĂšre de la DĂ©fense ukrainien. Le ratio probable pertes russes/pertes ukrainiennes est de 15% Nous disposons d’une Ă©valuation rĂ©guliĂšre des pertes ukrainiennes rĂ©alisĂ©e par rybar sur Telegram Les chiffres avancĂ©s pour les pertes russes par l’armĂ©e ukrainienne et repris par la DGSE – avec autant de conscience professionnelle que le MI6 ou la CIA attestant de la prĂ©sence d’armes de destruction massive en Irak en 2003 – signifieraient que l’armĂ©e russe a rejoint les pertes ukrainiennes Ă  deux ou trois semaines d’écart. Or cela poserait un Ă©norme problĂšme puisque les troupes russes ont combattu depuis le dĂ©but du conflit Ă  un contre trois. On estime en effet que l’armĂ©e ukrainienne a Ă©tĂ© capable d’engager environ 150 000 hommes et 30 000 miliciens; tandis que l’armĂ©e russe a engagĂ© environ 60 000 hommes auxquels il faut ajouter les 35 000 combattants des troupes rĂ©publicaines de Lougansk et Donetsk. Lorsque l’on parle de 28 000 soldats, on ne sait pas trĂšs bien si l’on parle Ă  la fois des troupes russes et des troupes des RĂ©publiques sĂ©cessionnistes. Cependant, les chiffres avancĂ©s signifieraient que les pertes russes sont entre deux fois avec les troupes rĂ©publicaines et trois fois supĂ©rieures aux troupes ukrainiennes. Surtout, elles reprĂ©senteraient entre 30 et 50% des troupes engagĂ©es. Pour donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, les troupes amĂ©ricains au Vietnam ont perdu environ 58 000 hommes sur 500 000 soldats engagĂ©s. Soit un pourcentage de 11,6%. Pour donner un autre repĂšre, l’ArmĂ©e Rouge a perdu 13 millions des 40 engagĂ©s pendant la Seconde Guerre mondiale. On dirait donc que l’armĂ©e ukrainienne s’est montrĂ©e au moins aussi dangereuse et brutale que la Wehrmacht et les milices nazies! Et cela en ayant perdu la maĂźtrise aĂ©rienne dĂšs les premiers jours du conflit ! Tout cela n’est pas bien sĂ©rieux. En rĂ©alitĂ©, un connaisseur des choses de la guerre comme Scott Ritter est passĂ© d’un ratio de 1/5 en termes de pertes Russes/Ukrainiens dans le premier mois de guerre oĂč les Ukrainiens Ă©taient encore capables d’infliger des pertes Ă  l’armĂ©e russe; Ă  1/10 ces derniĂšres semaines, dans le cadre de la guerre du ne se trompe pas beaucoup avec l’approximation suivante un ratio de 1/5 dans le premier mois de guerre; de 1/7 dans le deuxiĂšme mois; et de 1/10 actuellement. Sur trois mois,on arrive Ă  un ratio de 15% pertes russes/pertes ukrainiennes. Au 10 mai 2022, les chiffres de Rybar nous donnent un peu plus de 32 000 combattants ukrainiens tuĂ©s. 15% de soldats russes tuĂ©s reprĂ©sentent un peu moins de 5000 soldats. Si l’on se rappelle qu’il n’y a eu qu’un Russe engagĂ© en face de trois Ukrainiens depuis le dĂ©but du conflit; d’une part; et que, d’autre part, les pertes sont toujours proportionnellement plus importantes chez l’assaillant que chez le dĂ©fenseur – l’art de la guerre recommande, pour la conquĂȘte d’un pays, d’avoir une supĂ©rioritĂ© de 3 pour 1 – on constate que les pertes russes sont proportionnellement deux fois moins importantes malgrĂ© le dĂ©savantage donnĂ© Ă  l’attaque. Et cela malgrĂ© la formation occidentale des combattants ukrainiens depuis 2014, les vagues d’approvisionnement de l’armĂ©e ukrainienne en matĂ©riel occidental et la transmission permanente d’images satellites aux Ukrainiens par les services occidentaux. 8 commentaires Les Russes semblent en effet ĂȘtre trĂšs Ă©conomes de la vie de leurs soldats, contrairement Ă  ce qu’on a pu voir dans le passĂ©. Ils ont engagĂ© un potentiel humain trĂšs bas et ils progressent lentement en Ă©vitant, autant que faire se peut, les pertes. Je crois que le narratif hystĂ©rique Ă  base d’effondrement des forces, de renversement de rĂ©gime, etc. tout ça est grotesque. L’OTAN a sans doute envie d’ouvrir un deuxiĂšme front, mais je ne vois pas trop oĂč, au nord par l’Arctique cet Ă©tĂ© ? “Triomphe russe Ă©conomique et financier” L’économie, ce n’est pas seulement la vente de l’exploitation des matiĂšres premiĂšres ! Cf. “mal hollandais”. Le triomphe russe doit plutĂŽt ĂȘtre recherchĂ© du cotĂ© de ses accords avec les BRICS+. Ça fait plus de 25 ans que ces services font tout ce qu’ils peuvent pour singer leurs homologues amĂ©ricains, qui privilĂ©gient la technique au dĂ©triment du terrain, voilĂ  le rĂ©sultat ; Rest In Peace dgse. mouef, cela reste du tweet de journaliste
 Et moi j’aimerai savoir ce que valent les sources de Rybar Telegram. M. Malbrunot Ă©crit dans Le Figaro. Son patron, le marchand d’armes Dassault a pris fait et cause pour l’Ukraine. Malbrunot veut garder sa place. CQFD. Je me demande si dans les Ă©coles de journalisme, on apprend vraiment aux Ă©lĂšves que le mensonge est la rĂšgle d’or du mĂ©tier. Sur les chiffres des pertes, il y a une observation de bon sens Ă  faire les Russes infligent, lentement mais sĂ»rement, dĂ©faites sur dĂ©faites Ă  l’armĂ©e ukrainienne, qui ne cesse de reculer, laissant Ă  chaque fois des hommes sur le terrain Zelensky annonce 100 morts par jour maintenant . Comment une force militaire qui combat Ă  1 contre 3 pourrait-elle continuer d’avancer avec les pertes annoncĂ©es par la DGSE ? C’est absurde. Manifestement, le niveau ne s’élĂšve pas Ă  la DGSE, la mythomanie repart Ă  la hausse. 3 mois, 28 000 morts, BĂ©rĂ©zina ? En 1914, au dĂ©but de la Grande guerre, lors de la bataille des frontiĂšres, les pertes furent rĂ©ellement terribles. Lors du second conflit mondial, alors que les troupes allemandes et soviĂ©tiques s’en donnaient Ă  cƓur joie, les pertes furent aussi terribles. Lors de la seconde bataille de Kharkov – du 12 au 28 mai – les allemands perdirent 20 000 hommes, les soviĂ©tiques 10 fois plus, en 16 jours. LĂ  on peut parler de BĂ©rĂ©zina. Lors de la troisiĂšme bataille de Kharkov, les allemands perdirent en moins de un mois, 46 000 hommes, les soviĂ©tiques 30 000. Parler de BĂ©rĂ©zina est encore un effet d’annonce, un beau mensonge. Par ailleurs, qui sur le terrain peut rĂ©ellement dĂ©compter les victimes ? Il convient aussi de se rappeler le traumatisme causĂ© par les pertes en Afghanistan, lequel reste encore dans les mĂ©moires. Bref, nous avons encore lĂ  une belle manipulation. Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es.

NousĂ©tions soldats ( We Were Soldiers) est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Randall Wallace, sorti en 2002. Ce film sur la guerre du ViĂȘt Nam met en vedette Mel Gibson dans le rĂŽle principal. L'histoire est tirĂ©e du livre We Were Soldiers Once Ce premier post » rĂ©flĂ©chi sans connaĂźtre le contenu du Monde en date de ce 19 aoĂ»t permet de rĂ©agir aux diffĂ©rents articles sur l’Afghanistan qui prĂ©sentent une vision du conflit me paraissant objective. Elle mĂ©rite cependant une rĂ©action diffĂ©rente venant d’un soldat-citoyen, sinon une position divergente face au sentiment gĂ©nĂ©ral exprimĂ©. En effet, Ă  chaque fois qu’un soldat français tombe au combat en Afghanistan, le dernier Ă  ce jour un lieutenant tuĂ© le 14 aoĂ»t 2011 par un tireur isolĂ©, nous avons droit Ă  plusieurs types de rĂ©actions La mĂ©diatisation macabre du niĂšme » mort ; Les honneurs peu convaincants rendus par la Nation dont la grande masse des citoyens continue sa vie quotidienne, certes bien compliquĂ©e aujourd’hui ; Les commentaires politiciens des pour » et des contre » l’engagement de la France en Afghanistan. Compter les morts au combat n’est pas Ă  mon sens rĂ©ellement une information mĂȘme si leur nombre augmente depuis le dĂ©but de l’annĂ©e car le combat s’est effectivement portĂ© dans la zone française. Quelque 74 morts depuis 2001 en Afghanistan soit 7 par an, est-ce effectivement une information lorsqu’il y a chaque annĂ©e 10 000 suicides en France soit plus de 100 000 depuis 2001 !, 4 000 morts sur les routes
 mĂȘme si les chiffres expriment des rĂ©alitĂ©s diffĂ©rentes. Dans la guerre en Afghanistan, l’information est que les soldats français combattent bien, que la mort et la blessure au combat sont des risques acceptĂ©s, qu’environ 50% d’entre eux le sont par des piĂšges et non par des affrontements directs face Ă  quelques centaines de combattants estimĂ©s. La mise en valeur des soldats français doit ĂȘtre au cƓur de l’information et non le fait qu’il y ait un ou plusieurs dĂ©cĂšs. Et ce n’est pas de la propagande ! Il est vrai que, peu Ă  peu, les honneurs rendus aux soldats tombĂ©s au combat retrouvent leur place dans le rituel rĂ©publicain et deviennent une source de rĂ©flexion sur le sens de la guerre menĂ©e. Le prĂ©sident Sarkozy est sans doute le prĂ©sident qui a Ă©tĂ© le plus confrontĂ© Ă  ces cĂ©rĂ©monies Ă©mouvantes et fortement mĂ©diatisĂ©es. PrĂ©sident au passĂ© militaire plutĂŽt terne, il a appris le rituel militaire et ses subtilitĂ©s hĂ©ritĂ©es d’une longue tradition historique. Il rend hommage aux soldats avec une vraie dignitĂ©, des mots justes et une grande sincĂ©ritĂ©. La diffusion par la tĂ©lĂ©vision permet aussi de rassembler de nombreux Français lors de ces cĂ©rĂ©monies et de le faire savoir Ă  l’échelle du monde mais est-ce suffisant ? Avant tout dĂ©bat, peu opportun en temps de guerre, le tĂ©moignage public de l’affection du peuple portĂ©e aux forces armĂ©es au retour des corps ne concerne aujourd’hui que peu de citoyens Ă  la grande diffĂ©rence des pays anglo-saxons. NĂ©anmoins et c’est tout Ă  fait louable, les mĂ©dias parlent peu Ă  peu de ces prĂ©sences anonymes sur le chemin de retour des dĂ©pouilles mortelles, prĂ©sences pourtant peu nombreuses malgrĂ© des dizaines d’associations d’anciens combattants ou d’anciens militaires qui revendiquent des centaines de milliers d’adhĂ©rents, un correspondant dĂ©fense » dans chaque commune
 Cet hommage de la Nation, hors dĂ©bat politicien, pourra cependant ĂȘtre fait collectivement avec plus de rĂ©flexions lors du 11 novembre qui devrait devenir la journĂ©e commĂ©morant les combattants de toutes les guerres. Le ministre de la dĂ©fense a annoncĂ© le 19 juillet 2011 rĂ©ponse Ă  une question parlementaire Ă©crite parue au Journal officiel qu’il soutiendra cette proposition de loi. Enfin et surtout, remarquons l’évolution des discours politiques. Hier, l’amalgame entre l’emploi des forces armĂ©es et les buts politiques Ă  atteindre faisait de l’ArmĂ©e la principale cible de toutes les critiques. Aujourd’hui, constatons que la classe politique fait bien la distinction entre une armĂ©e neutre politiquement et la mission qui lui est donnĂ©e par le gouvernement. Le soutien moral et public aux soldats par une grande partie des Ă©lus est un progrĂšs apprĂ©ciĂ©. La France n’a plus honte de ses guerres. Elle est fiĂšre de ces ses soldats qui sont allĂ©s jusqu’au bout de leur engagement. En revanche, la volontĂ© de l’ennemi Ă  faire de cette guerre une dĂ©faite pour nos forces a Ă©tĂ© renforcĂ©e par la rĂ©clamation permanente Ă  chaque tuĂ© du dĂ©part des troupes d’Afghanistan qui a sans doute conduit Ă  l’annonce du retrait d’une partie du contingent. Sur ce point, je regrette seulement que la concentration de nos forces en Afghanistan soit obĂ©rĂ©e. On peut le comprendre en politique intĂ©rieure, pas vraiment en efficacitĂ© opĂ©rationnelle. Une armĂ©e française rentrant d’Afghanistan sans avoir obtenu le succĂšs, sans pouvoir justifier les pertes en morts et en blessĂ©s, avec le sentiment enfin d’un travail inachevĂ© ne pourrait qu’amener une grande amertume parmi nos professionnels. Certes le glaive cĂšde Ă  la toge
 Aucun doute ne doit donc exister sur la position française et sur la fermetĂ© de l’engagement de la France dans un conflit qui, comme d’autres, dĂ©passe le simple calendrier Ă©lectoral. Aucun commentaire ne doit donc fragiliser l’engagement militaire de nos forces confrontĂ©es Ă  un ennemi dont l’objectif n’est pas de gagner sur le terrain – il n’en a pas les moyens – mais de frapper les imaginations par des actions spectaculaires, au bon moment justement du calendrier, pour bien communiquer », en vue d’influencer nos opinions publiques et donc nos politiques. Tuer un soldat français – comme un soldat amĂ©ricain – n’est pas seulement un acte de guerre mais aussi, sinon avant tout, une action d’influence. Evoquons donc avec fiertĂ© l’engagement de nos soldats. Assumons avec fermetĂ© et collectivement la guerre choisie qui est menĂ©e et bien menĂ©e. Soutenons avec rĂ©solution nos combattants et leurs familles en honorant nos morts par le souvenir mais aussi en n’oubliant pas nos nombreux blessĂ©s bien plus discrets. François CHAUVANCYSaint-cyrien, brevetĂ© de l’École de guerre, docteur en sciences de l’information et de la communication CELSA, titulaire d’un troisiĂšme cycle en relations internationales de la facultĂ© de droit de Sceaux, le gĂ©nĂ©ral 2S François CHAUVANCY a servi dans l’armĂ©e de Terre au sein des unitĂ©s blindĂ©es des troupes de marine. Il a quittĂ© le service actif en 2014. Il est expert des questions de doctrine sur l’emploi des forces, sur les fonctions ayant trait Ă  la formation des armĂ©es Ă©trangĂšres, Ă  la contre-insurrection et aux opĂ©rations sur l’information. A ce titre, il a Ă©tĂ© responsable national de la France auprĂšs de l’OTAN dans les groupes de travail sur la communication stratĂ©gique, les opĂ©rations sur l’information et les opĂ©rations psychologiques de 2005 Ă  2012. Il a servi au Kosovo, en Albanie, en ex-Yougoslavie, au Kosovo, aux Émirats arabes unis, au Liban et Ă  plusieurs reprises en RĂ©publique de CĂŽte d’Ivoire oĂč, sous l’uniforme ivoirien, il a notamment formĂ© pendant deux ans dans ce cadre une partie des officiers de l’Afrique de l’ouest francophone. Il est chargĂ© de cours sur les questions de dĂ©fense et sur la stratĂ©gie d’influence et de propagande dans plusieurs universitĂ©s. Il est l’auteur depuis 1988 de nombreux articles sur l’influence, la politique de dĂ©fense, la stratĂ©gie, le militaire et la sociĂ©tĂ© civile. Coauteur ou auteur de diffĂ©rents ouvrages de stratĂ©gie et gĂ©opolitique., son dernier ouvrage traduit en anglais et en arabe a Ă©tĂ© publiĂ© en septembre 2018 sous le titre Blocus du Qatar l’offensive manquĂ©e. Guerre de l’information, jeux d'influence, affrontement Ă©conomique ». Il a reçu le Prix 2010 de la fondation MarĂ©chal Leclerc pour l’ensemble des articles rĂ©alisĂ©s Ă  cette Ă©poque. Il est consultant rĂ©gulier depuis 2016 sur les questions militaires au Moyen-Orient auprĂšs de Radio MĂ©diterranĂ©e Internationale. Depuis mars 2022, il est consultant en gĂ©opolitique sur LCI notamment sur la guerre en Ukraine. Animateur du blog DĂ©fense et SĂ©curitĂ© » sur le site du Monde depuis aoĂ»t 2011, il a rejoint depuis mai 2019 l’équipe de Theatrum Belli. Parexemple, le MAC indique que 76 000 vĂ©tĂ©rans sont sans domicile chaque nuit et que le taux de chĂŽmage des vĂ©tĂ©rans est significativement plus Ă©levĂ© que dans l'ensemble de 299 452 000 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidĂ©osLes lĂ©gendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier7,2 MB 273,2 KB TĂ©lĂ©chargement compressĂ©Dimensions2109 x 1185 px 35,7 x 20,1 cm 14,1 x 7,9 inches 150dpiDate de la prise de vue16 fĂ©vrier 2021Informations supplĂ©mentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de reportage.
Đ—Đ”Ń†ÎżŃ€ŃĐŸŐą Đ”Ń…Ö‡Ö‚Î±ÏƒÎ±ĐłĐŸ ĐŸÎ¶ĐŸĐŒŐĄŐ€ŐžÖ‚ Ξбοቭኖջοр аζÔčáŠŻŃ‰áĐ±Đ°Îœ ŐŠÏ‰ŃĐ»Ő«Đ¶Đ”Ń€ ՏОглуÎČվዘξ
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