L'époque Mimes, chants, imitations, tout est bon pour faire deviner un mot, une expression ou le nom d’une personnalité. Un moyen ludique de sortir du tête-à-tête avec son smartphone et de s’en servir pour partager un moment avec ses amis. Haut les mains, peau d’lapin, … la maîtresse en maillot de bain. » La comptine a inspiré le nom de baptême et le graphisme à grandes oreilles de l’appli Olé Mains !, un jeu pour les adultes avec une âme d’enfant et un mix détonnant entre les jeux de société Time’s Up !, Trivial Pursuit et le jeu du dis-moi qui je suis », soulignent ses six cofondateurs, des trentenaires. Son principe ? L’un des joueurs tient son smartphone sur le front. A l’écran, des mots s’affichent. Il doit en deviner le plus possible en une minute, à partir des mimes, chants et imitations exécutés par les autres joueurs. Depuis son lancement fin 2016, plus de dix mille mots et expressions, répartis entre trente thèmes, permettent d’animer les soirées ou les journées pluvieuses entre amis, entre adultes ou en famille, et même, sans papier ni stylo et sablier, de tuer le temps – on tentera de le faire le plus discrètement possible – dans une salle d’attente ou le temps d’un trajet. Les avantages Les Français consacrent 87 % du temps qu’ils passent sur leur smartphone à leurs applis, réseaux sociaux, jeux et vidéo en tête Médiamétrie, 2017. Olé Mains ! propose de sortir de ce tête-à-tête et de faire de son téléphone portable un plateau de jeu à partager et à dégainer où que l’on se trouve et à n’importe quel moment. Ou presque. Olé Mains !, c’est une palette de trente thèmes, du Grand écran » au Fan de Disney », en passant par Actu » et Pokémon », sur quatre niveaux de difficulté une à quatre carottes. Idéal pour soulever des montagnes d’imagination et de créativité afin d’imiter Roselyne Bachelot, R2-D2 ou un bulot, faire deviner le château de Chambord, le confit de canard, la ville moldave de Chisinau, le Tour de France cycliste ou encore le proverbe en avril, ne te découvre pas d’un fil ». Prochain développement à venir, la possibilité de créer ses propres thèmes personnalisés. Les inconvénients Selon que le joueur découvre un mot ou sèche sur l’un d’eux, il doit pencher son téléphone vers le bas pour valider ou vers le haut pour passer au mot suivant. Maintenu sur le front à bout de bras, ou à hauteur de buste, ce petit écran poids plume peut provoquer des crampes ou une rébellion des cervicales. Vous n’êtes pas le mime Marceau, chantez comme une casserole et êtes dénué de tout talent d’imitateur ? A vos risques et périls, donc. Car vos cojoueurs ne vont pas vous louper l’appli permet en effet de filmer les prestations face caméra », à partager d’un clic sur Facebook ou à sauvegarder pour étoffer les dossiers à charge. Seuls les 10 premiers thèmes sont gratuits. Au-delà, et même si ce n’est pas vraiment le coup du lapin, il vous faudra débourser 1,09 euro par thème supplémentaire ou s’offrir le pack Super Lapin » pour 6,99 euros. Appli disponible sur iOS et Android, Marlène Duretz Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Assemblerle bâton de parole Un bâton ue l’on a choisi Une lanière de peau enroulée à un extrémité du bâton –épouse bien la forme du bâton et de la main qui le tient Des lanières de peau nouées autour du bâton (nœud tête d’alouette) –le nombre de lanières ou de rubans au choix, p. ex., ruban 1-parenté, ruban 2- alpha A artiste Aldebert titre Pour louper l'école Les paroles de la chanson Pour louper l'école »Aldebert {Refrain} Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi, j’irais jusqu’à... Faire le tour de la maison En pyjama, pour choper froid Manger des tartines au goudron Pour avoir mal à l’estomac Faire mon service militaire Traverser la Manche en bouée Chatouiller une panthère Faire pipi sur un policier {au Refrain} Devenir magicien Pour me faire disparaître Prier pour que les martiens M’enlèvent sur leur planète Prendre en otage ma p’tite sœur Terminer mes choux d’ Bruxelles Manger des crayons d’ couleur Pour vomir un arc-en-ciel {au Refrain} Sans arme, contre un gladiateur Je serais prêt à me battre Imiter les cascadeurs Espérer finir dans l’ plâtre Avaler deux cents limaces Pour effrayer les instit’ Faire sauter la salle de classe À la dynamite {au Refrain, x2} Pour moi, c’est pire que le bagne Et lorsqu’il l’eut inventé Ce sacré Charlemagne Aurait dû rester couché Comptez pas sur moi, les gars! C’est sympa mais c’est sans moi! Oui, j’ai eu cette idée folle Un jour d’éviter l’école On veut pas y aller On préfère rester couchés Haut les mains, peau d’ lapin! La maîtresse en maillot d’ bain! On veut pas y aller On préfère rester couchés Les cahiers au feu! La maîtresse au milieu! Habiter dans les toilettes Provoquer un ours en duel Avaler une clarinette Ou repeindre la tour Eiffel Boire du coca périmé Pour attraper des boutons Manger du beurre toute la journée Finir aussi gros qu’un camion Chanter du Lorie en latin Faire une sieste de six mois Manger la pâtée du chien Apprendre l’annuaire en chinois Ne respirer qu’une fois sur deux Me laver à l’eau d’ Javel Ne plus jamais cligner des yeux Torturer le père Noël {au Refrain, x2} Là!Mangeles artichauts. Les artichauts, qui du haut de la falaise, Font des petits sauts. Les artichauts bretons, Qu’elle déplume en rond. Mahaut aime les artichauts bretons. Les artichauts qui tournent en rond. Mahaut, aime aussi, les haricots. En vraie bretonne, elle aime à déguster les cocos. Les cocos qui font péter les bretons,
Ah, les convenances… La bienséance… L’étiquette ! Avouez ! Vous aussi, vous adorez les révérences que les personnages passent leur temps à se faire, les Monsieur par-ci, les Mademoiselle par là, les gens à qui on ne peut pas parler car on n’a pas encore été introduit », et tous ces regards appuyés qui vous font comprendre que vous êtes en train de commettre un impair… Oui, oui ! Vous savez de quoi je parle ! L’étiquette est un des ingrédients majeurs qui font le succès des romans de Jane Austen. Ça sent bon la courtoisie, la galanterie, le respect, bref toutes ces valeurs qui se sont bien perdues de nos jours, ma bonne dame ! N’empêche, c’était pas simple… Voici quelques exemples Quand on est célibataire Ma fille, le premier pas tu ne feras pas. Les demoiselles se doivent d’être modestes, passives et soumises pas pour les rabaisser, mais parce que ce sont des qualités jugées féminines par essence, et donc admirables chez toute femme. Si un jeune homme leur plaît, elles n’ont d’autre choix que de lui envoyer des signaux discrets, car il serait très mal vu de montrer directement de l’intérêt. Ça signifie bien sûr qu’une demoiselle ne suggèrera jamais le mariage. JA-MAIS. Elle attend et elle croise les doigts ou pas.On ne se touche pas de la peau à la peau, c’est bien trop intime ! En général on ne se touche pas du tout, et sinon on porte le plus souvent des gants ou alors on se prend le bras, donc il y a toujours du tissu entre les deux. C’est lors des bals que cette convenance prend un peu le bord difficile de ne pas se toucher puisqu’on danse ensemble et c’est pourquoi c’était l’occasion principale pour les jeunes de se rapprocher… et pour les couples de se former. Le film de 2005 souligne le côté presque osé en tout cas inattendu de Darcy qui prend la main d’Elizabeth pour l’aider à monter en voiture et… OH-MON-DIEU-IL-L’A-TOUCHÉE ! 😉Même chose plus tard, lors de leur rencontre à Pemberley, où le plan se terminant sur la main de Darcy une fois qu’elle est partie montre à quel point il aurait aimé la toucher mais n’en a pas trouvé l’occasion je n’invente rien, ce sont des explications entendues dans des vidéos sur les coulisses du film. Les jeunes gens sont bien entendu chaperonnés et n’ont à peu près aucune occasion de se retrouver seuls en tête-à-tête. Toutefois, concernant la virginité et les relations sexuelles avant le mariage, ce n’est pas aussi radical qu’on pourrait le penser. Allez donc voir ici, j’ai dédié un article entier à ce délicat sujet… 😉Les jeunes hommes et filles ne s’écrivent pas ! Jamais ! À moins d’être fiancés. Dans Orgueil et préjugés, lorsque Darcy écrit sa fameuse lettre à Elizabeth, il vient la lui porter en main propre afin que ça reste secret. Il serait impensable qu’il lui envoie cette lettre par la poste à Longbourn, au vu et au su de tout le monde. D’ailleurs, Elizabeth n’envisage pas de lui répondre, ce serait très inconvenant. Et notez que Bingley n’a jamais écrit à Jane non plus, ce sont ses soeurs qui le fiançailles peuvent se briser… mais à l’initiative de la demoiselle seulement. Un homme est supposé n’avoir qu’une parole et il sera considéré comme un moins que rien s’il demande sa dulcinée en mariage puis change d’avis un paquet de fiançailles restaient secrètes un moment, ça évitait de perdre la face publiquement si les tourtereaux changent d’avis. On comprendra et acceptera mieux que ce soit la demoiselle qui brise les fiançailles c’est elle la plus vulnérable dans cette affaire, et on considérera toujours que si elle a annulé c’est qu’elle avait de bonnes raisons. De façon générale En société On salue tout le monde, les hommes par un salut formel on enlève le chapeau, on s’incline, les femmes par une légère révérence. Ou au moins un salut de la tête quand on a la flemme… Un homme se lève à l’entrée d’une dame dans la pièce, un couple de danseurs se salue au début et à la fin de chaque s’excuse systématiquement Je vous demande pardon », suivi d’un salut ou d’une révérence lorsqu’on quitte une conversation ou une pièce. Oublier de le faire serait très homme porte assistance aux dames en permanence il leur tient la porte, ramasse pour elles leurs mouchoirs, s’assure qu’elles ont du thé, n’ont pas froid, leur tient la main pour traverser un obstacle sans tomber, etc. S’il les laisse se débrouiller seules, il est perçu comme un ne parle pas aux inconnus on est courtois avec tout le monde, mais on n’engage pas la conversation. On ne parle qu’à ceux à qui on a été proprement introduit », c’est à dire qu’une tierce personne a servi d’intermédiaire et fait les ne rit pas trop fort, on ne glousse pas, on cache éventuellement sa bouche avec sa main ou son éventail pour éviter de trop montrer ses dents. Bref on se tient ! Tenue vestimentaire Hé ! Ton chapeau ! Hommes ou femmes, on se couvre la tête quand on sort de chez soi. Tout. Le. ne montre pas ses chevilles quand on est une dame distinguée. On fait donc attention à ne pas trop retrousser sa jupe quand on monte en voiture, par exemple. Si on a le malheur de tomber et d’en montrer un peu trop, ça peut nous poursuivre très longtemps…Les décolletés peuvent être très pigeonnants qu’on soit célibataire ou mariée. Ce sont surtout les dames plus âgées qui en montreront de moins en moins et se couvriront plus volontiers la gorge avec un foulard de gaze ou de s’habille pour le dîner, qui est le repas le plus important de la journée. Même au quotidien, pour un repas ordinaire pris en famille, on sort un habit ou une robe du soir, plus chics que ce qu’on a porté dans la journée. À table Tu ne t’assois pas où tu veux, non, non, non… Le maître et la maîtresse de maison s’asseoient chacun à une extrémité de la table, avec leurs enfants ou leurs invités au milieu. Lors d’un dîner mondain, le maître de maison aura à sa droite la dame avec le plus haut rang, la maîtresse aura l’homme le plus important. Au quotidien, c’est l’aînée des enfants qui est à droite et si l’un des parents est veuf, l’aîné des enfants comblera le rôle de maître ou maîtresse vacant. La série de la BBC a bien respecté ça chez les Bennet, Jane, l’aînée, est forcément assise à droite de son père lors des repas. Mais Lydia lui prend cette place après son mariage avec Wickham, car en tant que femme mariée elle dispose désormais d’un rang supérieur à sa soeur aînée non mariée. … et tu t’assois dans l’ordre, s’il te plaît ! Lors d’un dîner mondain, quand le majordome annonce que le repas est servi, la maîtresse de maison prend le bras de son invité le plus important pour le guider jusqu’à la table et l’asseoir à sa droite. Il n’y a pas de plan de table ça viendra plus tard, à l’époque victorienne les invités restants s’assoient librement, mais ils vont naturellement respecter l’ordre social, du plus haut rang au plus petit. Les hommes s’asseoient après les dames. Pendant le repas, ils se lèveront chaque fois qu’une dame arrive ou quitte la n’y a pas de service par les domestiques. Ils sont là pour servir les boissons et pour se tenir à disposition, mais pas pour distribuer les assiettes les convives se servent eux-même dans les multiples plats présentés tous en même temps. Si on veut manger un plat qui se trouve à l’autre bout de la table, on ne demande pas à son voisin Passez-moi donc cette alléchante fricassée de lapin que je vois là-bas », mais on fait signe à un domestique d’apporter ladite fricassée. Voyez ici, ici et ici pour plus d’infos sur comment se déroulaient les repas à l’époque de Jane Austen Durant un bal Les personnes de plus haut rang dansent le plus proche de l’orchestre pour mieux entendre la musique. Bah oui. Bande de privilégiés ! Même chose, vous trouverez ici et ici plus de détails sur le déroulement d’un bal. Pour se déplacer Une femme peut conduire une voiture seule, le plus souvent une voiture légère avec un seul cheval ou des poneys voyez ici les types de véhicules. Les hommes, bien entendu, font ce qu’ils veulent 😉Une femme monte à cheval uniquement en amazone, jamais à califourchon. On prétend que ça agite les pensées coquines de ces dames, que ça les rend stériles… Bref être à califourchon, c’est une position de bonhomme. Une amazone, la plupart du temps, chevauche au pas et elle est accompagnée d’un homme pour l’aider à monter et descendre, et pour gérer le cheval. J’en ai fait un article détaillé, ici. Catherine II de Russie s’est exceptionnellement fait peindre montant à califourchon. Une façon de montrer que c’est elle l’homme » d’ailleurs elle est sur un champ de bataille et en uniforme d’officier. Il faut savoir qu’elle a pris le pouvoir suite à un coup d’état où elle a détrôné son mari…Badass ! En conclusion On ne rigole pas avec l’étiquette et la bienséance trop de faux-pas vous feront perdre des amis tandis que des erreurs graves comme la fugue de Lydia peuvent carrément vous mettre au ban de la société. Il y avait de vraies conséquences. Cela dit, il faut tempérer un peu. N’oublions pas que tout cela constitue l’idéal de société tel qu’il nous a été transmis par les témoignages historiques, mais qu’au quotidien on devait probablement arrondir les angles. Et puis il faut faire une distinction entre sphère publique et privée dans l’intimité d’un foyer, si on avait des parents pas trop stricts, on pouvait sans doute se comporter de façon plus spontanée. Et en passant, tout cela ne concerne que les gens bien nés », soit ceux de la noblesse et de la gentry ou bien ceux qui ont de l’éducation. Les petites gens paysans, domestiques, etc ont forcément moins de manières. Malgrétoutes les bassesses, les bâts qui blessent Éviter les bras de fer, les mots amers Regarder en haut le ciel, au loin la mer S’en tenir à la sagesse, que l’amour naisse Juste imaginer surgir la lumière Envoyer une flèche avec un arc-en-ciel Rejoindre les couleurs Éteindre enfin la mèche des actes au goût de fiel Prendre de la hauteur De la hauteur Avancer main dans la main13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 0815 Verba volent, scripta manent… » la parole de l’archange contre celle du président Pompe ne pesait pas lourd alors que ses propres écrits l’accablaient comment pouvait-il nier sa démarche à l’ambassade des USA, sa lettre au Premier Secrétaire du PCUS, le bonnasse Khrouchtchev avec sa godasse de l'ONU, alors que nous le tenions par la peau des couilles car, bien évidemment, nous avions laissé filtrer auprès de certains journalistes que nous avions les preuves de ce que le Président avançait. Entre services secrets alliés ou même adversaires, se donner un coup de main en de telles circonstances relevait de la pure solidarité et de l’espérance d’un retour le moment opportun. Nos collègues du SDEC nous avaient donc fourni le matériel ad hoc. D’ailleurs, dans son livre L’Etat piégé » notre homme se contente de contester la véracité du lien entre sa nouvelle démarche à propos de la mort de Kennedy, sur tout le reste il observe un silence total. En effet, le 21 septembre, à sa sortie de chez le juge Galmiche saisi de l’affaire, flanqué de Me Floriot son défenseur, Alain Fernbach de Radio-Luxembourg lui tend son micro Le chef de l’Etat, au début de sa conférence de presse vient de dire que vous aviez prévu l’assassinat du président Kennedy en 1963. Est-ce vrai ? Est-il exact aussi que vous ayez demandé une autorisation de port d’armes ? » Sa mise au point, le lendemain au Georges V, devant une cinquantaine de journalistes ne convainquit personne, sauf lui. Nous avions réussi notre coup, l’archange même s’il secoua très fort les haubans de la République Pompidolienne venait de recevoir la première banderille qui, ajouter à d’autres, le ferait se dégonfler. J’anticipe mais ma participation, plus qu’active, à l’élaboration du contenu de la contre-attaque présidentielle me valut une aura toute particulière dans le marigot des officines. Sans vouloir rouler des mécaniques j’étais devenu pour eux l’homme du Président », celui qui avait su se montrer bien plus machiavélique que ce pauvre dénonciateur qui cachait ses messages sous des arbres, dans la forêt de Fontainebleau pour le premier. Il n’était pas de taille ce boy-scout qui se prenait pour un génie de la finance, nous allions le bouffer tout cru. Cependant, je dois à la vérité que cette célébrité » me précipitera, quelques années plus tard, dans une fuite peu glorieuse. J’anticipe encore mais, en ce mois de septembre 1972, en chaussant des bottes, trop grandes pour ma petite personne, je m’engageais sur une terra incognita celle des grands prédateurs du monde économique et financier où j’allais vivre des moments rares tout en me mettant en permanence en danger. Chloé, de retour pour un temps de son escapade transalpine, me prévint tu es trop seul, trop coupé de tout ce monde interlope, ton équipe est sympathique mais sans envergure, alors prend garde à toi, au premier faux-pas au mieux ils te casseront, au pire ils te tueront… » J’avais ri. Elle m’avait dit je tiens à toi ». J’avais répondu moi aussi je tiens à moi… » Elle me rétorqua je n’en suis pas si sûr… » Le premier appeau que je mis entre les blanches mains de l’Archange fut le rapport de l’Ingénieur Général de la Construction Leguern sur la catastrophe de Tignes-Val d’Isère due à des avalanches ayant détruit des immeubles et fait de nombreuses victimes. Pour que ce cher homme soit persuadé que ce dossier lui tombait dessus par le plus heureux des hasards nous avions chiadé la mise en scène une chemise bien jaunie astucieusement glissée dans une pile de dossiers sur le bureau d’une des secrétaires du service du courrier parlementaire. L’archange fouineur adorait fureter, à l’heure du déjeuner, ce lieu était pour lui une mine recelant une extraordinaire diversité de cas bien gratinés. Dès qu’il eut les 50 feuillets du rapport Leguern entre les mains, nous sentîmes comme une lueur d’euphorie s’inscrire sur son visage de clerc de notaire bouffeur de salade. Mon choix était judicieux car les pièces accumulées par le haut-fonctionnaire étaient accablantes ainsi sous la référence 1 G 70 22 du 10 novembre 1970 était mentionné que 1044 logements, 704 lits, 514 chambres d’hôtel et 41 constructions à usages divers » avaient été autorisés dans les zones exposées à des risques d’avalanche. Tout ça ne datait pas d’hier les permis de construire, avec avis favorable ou pas d’avis du maire, dans des zones dangereuses s’accumulaient, ainsi que quelques victimes par ci par là. Pas de quoi émouvoir les bétonneurs des neiges mais vraiment tout ce qu’il fallait pour mettre notre archange dans un état de lévitation proche de l’extase. Le pigeon » était vraiment ferré restait à entretenir son appétit pour les affaires qui puaient. Published by JACQUES BERTHOMEAU - dans Roman
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